Écoute maintenant les armes des héros qui changèrent le cours de leurs vies.
Il y’avait eu les SKliens et le féroce Skull. La rébellion de quelques âmes. Jaina D’Arcy , Luffa D. Monkey, Karou San, Lara Waylath, Aeria Brise Nuages, Mimetis la Tigresse chef des Lumieres, et Krystéhal Kael Thas. Ensemble, ils deciderent de former un nouvel ordre dont Aeria le Sage fut nommé garrant. Luffy D. Monkey , Mimetis la Tigresse ainsi que Krystéhal Kael Thas et son epouse Hecate qui venaient de fonder une nouvelle Themiksyra en étaient les chefs legitimes. Ensemble ils prendraient toutes les decisions. Oui… Ecoute moi, je m’eloigne quelque peu du sujet. C’est a ce moment la que Krystéhal quitta avec Hecate les Brigades qui les avaient acceuilli , ralliant sous la croix patée de leur etendard les filles perdues et les guerrieres des quatres coins du monde.
Au depart l’alliance de l’avenir d’Ascalon que l’on connaissait egalement sous l’acronyme LLLL connu paix, heures de gloire.
Mais les Idylles ne durent pas, et meme le ralliement de Meru San et ses anges ne suffit pas a chasser les nuages noirs qui s’annoncaient a l’horrizon. Mimetis La Tigresse disparu avec sa suite, et suite à l’enlevement de Luffy D Monkey, Lara Waylath et Karou San durent reprendre les brigades Fantomes. De son coté, Krystéhal devait composer dans sa tribu avec la mort d’Hecate et les avances d’Autolycus prince de Troie.
D’autres chefs comme le sombre empereur Uravort et Messire Govun, se joinrent a eux. Mais l’equilibre était fragile, et les trop rares apparition d’Aeria obligerent les chefs restant à prendre des mesures.
Ecoute leur histoire. Ecoute attentivement. Lara Waylath la grande, triomphante de la mort, gouvernant aux cadavres et fantomes, Meru San la feroce guidant les anges et Krystéhal Kael Thas la noble, desormais seule regente de son peuple – mais mon amie, je te passerais les details du depart d’Autolycus, les Chroniques de Themiskyra suffisent a cela – eux trois, donc, que je viens de te citer, ce sont eux trois qui furent les heros de la revolution d’Octobre. Retiens bien leurs nom… Il leur fallait trouver les moyens de mener la révolte et de consensus en consensus, de réunions en réunions le nom fut enfin prononcé ; Oui, ma sœur, écoute moi bien, ils prononcèrent son nom. Celui de la déesse infernale « Hel », elle pouvait les aider, mais il fallait s’en aller querir son aide dans le monde souterrain… Il fallait trouver quelqu’un pour pénétrer son royaume.
« Et au fait sait – on où il se trouve ? »
« Dans les racines d’Yggdrasil. »
« Tiens, Tiens, Krystéhal la divi…. »
« Tais toi donc Meru. Et laisse-moi parler. »
« Nous t’écoutons. »
« Merci. Je vous disais donc que je sais où il se trouve, et sais comment y accéder. Par ma… Enfin peu importe. On m’a confié le pouvoir d’ouvrir des portails entre les mondes. Mais vous ne devez pas en parler. A personne, même pas à mes Filles, à mes sœurs. »
Elles acquiescèrent d’un signe de tète, et suivant Krystéhal dans les confins de la Tyrie, elles pénétrèrent dans un portail étrange d’une couleur noirâtre. Les hommes, - et femmes – de mains qui les avaient accompagnés jusqu'alors ne pouvaient plus les suivre. Il n’appartenait qu’a elles d’être héroïnes de cette histoire. A elles, et à personne d’autre. Car elles risquaient la mort de même que la gloire.
Leurs lieutenants fideles dont les noms sont encore, aujourd’hui connus à nos oreilles devaient garder le portail, pour empêcher les étrangers d’en venir…
Qu’importe, occupons nous de nos héroïnes. Elles pénétrèrent dans le vortex et atterrirent sur une ile d’où partaient trois portes. Ilot désert au milieu de nulle part, une pierre gravée en runes comme seul repère.
« Qu’y’a-t-il d’écrit ? »
« Ah voyons vous ne lisez pas les runes ? »
« Elles ne viennent pas de notre monde. »
« Moi non plus… »
« Trèves de palabres Krystéhal, traduis les nous. »
« Bien Meru la féroce. Bien. »
« Alors ? »
« Visiblement une de ces portes mène au Helheim , la seconde sur les terres du Jotunheim, peuplés de géants de feu, et la troisième conduit au Svartalfheim, terre des elfes sombres. Sur chacune de ces terres se trouveront ennemis et épreuves et nous devrons triompher de chacune des epreuves afin d’ouvrir la porte de la chambre d’Hel. »
« La Chambre d’Hel. J’espère qu’elle a un grand lit. »
« Lara. Montre un peu de respect pour les dieux. »
« Non c’est vrai, j’espere qu’il est en plume… »
« Vous êtes des incorrigibles … »
Et ainsi elles choisirent chacune un portail. Il fut convenu que Meru se rendrait sur la terre des nains, Lara sur celle des géants, et que Krystéhal de part ses origines la plus apte à discuter avec la déesse, se rendrait aux Enfers.
« Nos routes se séparent mes amies. Que les dieux nous protègent. »
Ce furent leur dernière phrase et elles se séparèrent.
A peine arrivée au Helheim, Krystéhal fut frappé par les quelques similitudes que ce royaume avait avec les Enfers de son peuple, mais, elle ne dit mot. A qui aurait elle pu de toute manière parler. Elle était seule. Avec son eternel javelot et ses quelques dons des cieux. Aucune âme vivante a ses cotés, juste des esprits, des morts… Et l’énorme serpent Nidhogg qui mangeait ses racines. A coté de lui. Les nornes cruelles qui tissent les destins.
« Êtes-vous l’élue ? »
« Non, je ne suis pas l’élue de votre culture. Désolée »
« Ton outrecuidance te perdra petite fille. »
« Je ne suis pas une petite fille »
« Taisez-vous mes sœurs. Vous aussi fille divine. »
« Si vous me le demandez. Vous devez être Urd la sage ».
« Effectivement. Et voici Verdandi et Skuld mes impétueuses sœurs »
« Mon nom est Krystéhal Kael Thas »
« Nous savons qui tu es fille de la déesse. »
« Taisez vous donc, personne ne doit savoir »
« Fuir ta patrie ne suffit pas. Nos dieux sont en contacts avec les tiens. Que nous veux la fille d’Artémis au destin incomplet ? »
« Je ne veux rien de vous… Juste voir la maitresse de ces lieux »
« Tu es bien audacieuse toi qui ne connaît rien a notre culture, de vouloir t’adresser a notre déesse. Seuls les dieux ont cet orgueil la d’habitude ».
« Il faut croire que le sang de mes aïeux coule aussi dans mon caractère. Et je ne suis pas inculte de vos traditions ».
« Et que sais tu de nous ? »
« Elles ont fait les lois. Elles ont fixé les vies. Des fils des hommes… Vous êtes les nornes. »
« Visiblement, elle nous connaît. Que faisons-nous mes sœurs ? »
« Laissons la passer. Hel pourrait en faire son petit déjeuner. »
« Ca serait laissé la pauvre brebis blanche dans les pattes de la louve. »
Krystéhal ne disait rien. Elle restait silencieuse pendant que les trois mégères décidaient de son destin. Elle savait qu’elle n’avancerait de toute manière pas tant que ses compagnes n’avaient pas triomphés de leurs épreuves.
Dans le royaume des elfes noirs et des nains, Meru s’était retrouvée dans une forteresse assiégée. Sans qu’elle ne puisse l’expliquer elle avait la conviction qu’il fallait qu’elle la protège. Et bien entendu… Elle n’était pas aidée de la plus grande des armées. Ses opposants en revanche étaient nombreux et semblaient entrainés. Des archers elfes sombres, des nains cruels aux haches acérés.
« Dame. Êtes-vous l’élue ? »
Elle baissa les yeux, et tomba nez à nez avec un nain blond à la barbe bouclée. Il semblait sortir à peine de l’enfance et bien évidement, ne savait pas combattre.
« L’élue ? Élue de quoi ? Je suis la chef des Anges ».
« Votre appellation n’a pas de valeur ici. Vous êtes notre élue. Aidez nous. »
« Vous aider ? »
« Défendez la forteresse. »
« J’en avais envie de toute façon. »
« Vous ne pouvez pas mourir !!! Faites attention a vous ».
« Ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas quelques nains et trois gays en armures qui vont me faire du mal. »
Et sans dire un mot de plus elle se mit sur les murailles et lança l’offensive. Les quelques habitants de la forteresse l’aidaient tant qu’ils pouvaient, périssant sous les coups de l’armée ennemi. Mais elle tenait bon, elle avait foi en son arc et en ses talents.
Bientôt cependant les portes ne suffirent plus, et quand ses sorts de feu devinrent inutiles, elle sortit sa cruelle hache qui portait le nom de Thal. Se laissant envahir par la fureur guerrière elle décima les opposants.
« Héroïne ! Heroine ! Gloire à l’élue ! Elle nous a sauvées. »
« Houlà Houla, calmez vos ardeurs, vous me faites trop d’honneur les nains. »
« Nous ne sommes pas des nains. »
« Et qu’êtes vous ? »
« Nous sommes les gardiens de ce passage. Grace à votre exploit votre amie a déjà un pied dans la chambre de Hel »
« Hé ho, du calme la, moi aussi je veux profiter de la chambre ».
« Et voila semi mortelle, ton amie a accompli un exploit dans les confins du Svartalfheim. La première porte s’ouvrira donc pour toi. »
« Je vous remercie. Que dois-je faire maintenant ? »
« Rien. Reste ici à discuter avec les trois mégères que nous sommes, pendant que ton autre amie, la bas dans le Jotunheim, est au prise avec les sbires de Surt »
Et effectivement, Lara Waylath la sombre s’en sortait… Plus ou moins bien. Elle avait atterrie au milieu d’un village sur le point d’être détruit, ravagé par une horde de géants.
« Madame. Madame. Aidez nous ».
Ce n’était rien. Un jeune enfant qui lui tirait la manche de sa tunique Kurzick.
« Hey. Fais attention, c’est de l’élite teint en noir, va pas me la déchirer ».
« Madame Élue. Sauvez nous ».
« Élue ? »
« C’est ce que vous êtes. Vous êtes ici pour nous sauver des armées de Surt pas vrai ? »
« Houlà… Non a vrai dire je suis ici pour ouvrir une porte. »
« Vous ne pouvez pas…. »
Mais l’enfant n’eut pas le temps de dire un mot de plus qu’un géant l’écrasa de sa masse.
« Hey, mais ca va pas gros puant ? Pourquoi vous ravagez ce village ? »
« Tuer. Détruire. Casser. Manger. Surt ordonne. Nous obéir. »
« Hey. Mais c’est injuste. »
« Toi. Élue. Nous. Tuer toi. »
« Pour ca… Faudra m’attraper gros visqueux. »
Et la sage Lara, triomphante de la mort fit dans un majestueux mouvement se relever tous les morts du village.
« Pour les Fantômes ! »
Cria-t-elle avant de se lancer dans la mêlée, terrassant les géants sous le nombre de morts.
« Merci élue »
« Merci élue »
« Lara Waylath des Fantômes, rappelez vous ce nom. Il est le mien. »
« Et voila élue, la deuxième porte s’ouvre. Tu devrais pouvoir y’aller. »
« Je… devrais ? »
« Tu réfléchis vite. Mais quelque chose cloche. Tu n’as pas toi… Accompli ton épreuve. »
« Quelle est-elle ? Qui dois-je occire ? Je suis guerrière malgré moi…Si vous voulez que je tue, sachez que je le ferais sans joie, et avec moins de grâce et de vaillance que mes compagnes. »
« Nous le savons. Ton destin se tisse sur le fil blanc des diplomates. »
« Je vois. Quelle est donc cette épreuve qui m’attend ? »
« Quelle impatience. N’as-tu donc pas avant de te séparer de nous une question à nous poser ? »
« Non. Je n’ai pas la prétention de connaître le destin, que ce soit le mien, ou celui des autres. Ce serait contraire aux règles établis. Je ne peux… »
« Merci de cette réponse noble Krystéhal. »
« Les portes de ton futur s’ouvrent devant toi. »
« Mais… Mon épreuve ? »
« La force morale Petite Reine. La force morale. Il faut être noble d’ame pour ne pas vouloir percer les méandres du futur. Surtout avec une vie comme la tienne. Va maintenant. Et … Ne reviens nous voir que si nécessaire… Il nous serait triste de te recroiser ici. »
Voila mon amie, ce que l’on dit sur leurs aventures et leurs épreuves dans les mondes.
Mais l’histoire ne s’arrête pas la. Krystéhal la pure investie de la bénédiction des Nornes pénétra donc dans l’antre de l’infernale Hel.
« Je t’attendais mortelle. »
« Je ne le suis pas. »
« Les vieilles femmes a l’entrée ne t’ont-elles pas prévenue de ne pas me contredire ? »
« Je n’écoute pas les conseils, juste ce que me dicte mon ame. »
« C’est noble de ta part. Je suppose donc que tes amies ont réussis. »
« C’est ce qu’on dit les nornes. »
« Bien. Elles viendront donc – Tes amies j’entends – nous rejoindre pour la suite de cet entretien. »
« Merci. Ma … Ma dame. »
« Alors que voulais tu me demander. »
« Nous avons besoin d’aide. »
« Je connais tous vos plans. Mais pourquoi moi ? Pourquoi ne pas faire appel a ton panthéon de mangeurs d’olives ? »
« Parce qu’au moins j’ai affaire avec eux. Au mieux je me porte. »
« Je vois. Des humains normaux, ces vils flatteurs, m’auraient dit que j’étais la plus qualifiée pour cela… Toi, tu m’annonce honnêtement que tu es venu vers moi par dépit. J’aime ca. »
« Vous aimez être un bouche trou ? »
« Ne me provoque pas. J’aime ton honnêteté. Pas ton arrogance. »
« Je ne le suis pas. »
« Non effectivement. Tu es une gamine provocatrice, petite reine. »
« Si vous le dites. »
« As-tu l’intention de plaider plus amplement ta cause ? Ou dois-je prendre ma décision maintenant sur ces quelques paroles ? »
« A votre guise. »
« Tes amies vont nous rejoindre maintenant. »
La discussion fut longue. Hel n’était pas des plus conciliante, Krystéhal ne voulait pas de bain de sang, Lara elle, voulait des cadavres, des amoncellements de cadavres, et Meru… Oh… Meru… Elle, ne pensait qu’à sauter sur hel, pour lui offrir des faveurs que l’on ne nommera point ici.
Oui, ma sœur, telle est l’histoire des héroïnes qui convainquirent la déesse des morts de leur prêter une armée et la force de vaincre…
LA suite de l’histoire … Tu veux vraiment la savoir ?
Et bien les héroïnes…
[ A suivre ]